Un projet de l'IRCM et l'IBMM
Le cancer de la prostate est le cancer le plus fréquent chez les hommes dans le monde occidental et la deuxième cause de décès liés au cancer chez les hommes.
Montpellier et sa région participent à la lutte contre le cancer de la prostate à travers de nombreux projets de recherche.
Cette année La Courstache Montpellier soutient un projet conjoint de l’Institut de Recherche en Cancérologie de Montpellier (IRCM) et de l’Institut des Biomolécules Max Mousseron (IBMM) de Montpellier traitant d’hydrogels chargés d’anticancéreux pour une libération progressive dans la zone tumorale.


Des médicaments mieux délivrés
Ce projet vise à mettre au point un nouvel outil permettant d’améliorer la délivrance de médicaments anticancéreux au sein de la tumeur tout en limitant le nombre de prises orales
quotidiennes du traitement. Il s’agit d’un système couplant de l’hydrogel et des nanoparticules pour mieux délivrer l’association de chimiothérapies et d’immunothérapies. Cet hydrogel biodégradable sera injecté à proximité de la zone cancéreuse et libèrera ses médicaments en continu sur plusieurs jours, voire plusieurs semaines.
via un système hydrogel-nanoparticules
Le groupe du Dr. Hélène Van Den Berghe et du Pr. Benjamin Nottelet, de l’Institut des Biomolécules Max Mousseron (IBMM), est expert dans la fabrication d’hydrogels et nanoparticules dégradables.
Lorsqu’ils auront constitué ce système hydrogel-nanoparticules contenant la chimiothérapie et l’immunothérapie, le groupe du Dr. Magali Gary-Bobo (IBMM) testera son efficacité sur des cellules humaines de cancer de la prostate en culture. Ce premier volet du projet permettra de déterminer les quantités exactes de médicaments nécessaires pour avoir une forte efficacité sur les cellules cancéreuses.


Tests pré-cliniques
Dans un second temps, l’équipe du Dr. Céline Gongora et du Dr. Philippe Pourquier de l’Institut de Recherche en Cancérologie de Montpellier (IRCM), effectueront les tests sur des modèles pré-cliniques de cancer de la prostate et démontreront ainsi l’efficacité de ce système de thérapie combinée et l’applicabilité de cette nouvelle stratégie au traitement des cancers de la prostate.